Depuis le lancement des services « voiture de transport avec chauffeur », les VTC et les taxis ne cessent d’être confrontés à des litiges. Ces conflits amènent le législateur à adopter de nouvelles réglementations afin que le marché demeure avantageux pour les professionnels œuvrant dans chacune des deux branches du transport. Bien sûr, de nos jours, il faut bien avouer que les VTC ont une belle longueur d’avance sur leurs traditionnels concurrents. Dans certains pays, on les considère déjà comme étant les taxis des temps modernes. C’est l’une des raisons qui font que le secteur est devenu très attractif pour les conducteurs et propriétaires de véhicules. Si vous hésitez encore entre devenir chauffeur de taxi et travailler en tant que VTC, cet article va vous aider à choisir la voie qui vous correspond.
Avant de parler des conditions, sachez que faire carrière en tant que VTC ou chauffeur de taxi constitue un véritable investissement. Si vous faites partie des propriétaires qui ont décidé de vendre leur ancienne auto pour s’acheter un véhicule moderne et débuter dans l’un de ces secteurs, vous constaterez rapidement la rentabilité de votre activité. Si vous souhaitez troquer votre ancienne caravane ou tracteur contre un quatre-roues nouvelle génération afin de bien débuter dans votre nouveau métier, sachez que des offres de rachat tracteur occasion sont actuellement disponibles en ligne.
Après avoir acquis une belle voiture qui vous permet d’être compétitif sur le marché, il vous faudra maintenant choisir entre devenir VTC et chauffeur de taxi. Sachez que les conditions d’accès à ces deux métiers sont actuellement assez similaires malgré quelques différences. Ainsi, dans les deux cas, il vous faudra avoir un permis de conduire et un casier judiciaire vierge, mais également suivre une formation aux premiers secours. En outre, l’accès à votre future profession implique que vous avez passé les épreuves de sécurité routière, gestion et réglementation (pour les taxis) ou réussi l’examen organisé par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (pour les VTC).
Concernant l’acquisition du statut professionnel, tandis que le chauffeur de taxi aura besoin d’un certificat de capacité professionnelle pour travailler, le VTC devra détenir une carte professionnelle (obtenue à l’issue d’une formation). Enfin, si la possession d’une licence est requise pour les taxis, l’inscription au registre des exploitants est indispensable pour les VTC. Dans le cas de ces derniers, la création d’une structure juridique et l’immatriculation sont d’autres critères à remplir.
S’il y a bien un point qui ne cesse d’engendrer des litiges entre les VTC et les chauffeurs de taxi, c’est bien celui concernant les droits et les obligations. Déjà, si les seconds sont libres de choisir le type de véhicule qu’ils veulent conduire, les premiers sont tenus de respecter certaines conditions. Selon la loi, un quatre-roues ne peut bénéficier du statut de « voiture de transport avec chauffeur » que s’il mesure plus 4,5 mètres de long et dispose d’un moteur de 120 CV minimum. En outre, l’auto devra être âgée de moins de 6 ans (sauf pour les voitures de collection) et avoir une capacité de 4 à 9 places en comptant le chauffeur.
Sur la route, les droits sont aussi assez différents pour les deux types de chauffeurs. Tandis que les taxis peuvent marauder, emprunter les couloirs de bus et stationner dans des zones réservées, les VTC doivent se garer en dehors de la voie publique et ne peuvent transporter que les clients qui les ont réservés au préalable. Il est par ailleurs à noter que les services des conducteurs VTC sont généralement accessibles via des plateformes dédiées.
Au niveau des tarifs, il faut avouer que les VTC ont l’avantage de pouvoir librement fixer les prix à proposer à leurs clients. Ce qui n’est pas le cas pour les chauffeurs de taxi. La loi a en effet prévu que les tarifs affichés par les taxis doivent être réglementés et donc fixés par arrêté ministériel.
Du point de vue de l’assureur, les VTC et les chauffeurs de taxi sont tous tenus de respecter l’article 3120-4 du Code des transports. Cette disposition stipule que les professionnels doivent posséder une assurance responsabilité civile. La couverture prendra en charge les dégâts matériels et physiques en cas de sinistre. Bien sûr, comme tout assuré, les conducteurs ou propriétaires ont la possibilité de souscrire à des garanties supplémentaires (contre le vol, l’incendie ou encore certains accidents inhabituels) afin de mieux protéger leur emploi ou leur bien. Dans le cas des VTC, cette démarche est même recommandée. En effet, si vous avez décidé d’utiliser un véhicule haut de gamme, il est toujours préférable d’avoir les meilleures garanties possibles.
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